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Notice d'autorité
Personne

André, Louis

  • Personne
  • 1631-1715

Louis André, s.j., prêtre et missionnaire jésuite, né le 28 mai 1631 à Saint-Rémy-de-Provence, Bouches-du-Rhône, France, et décédé le 19 septembre 1715 à Québec. Après avoir reçu une formation dans l’enseignement et terminé les études ecclésiastiques de rigueur chez les jésuites, il s’embarqua pour la Nouvelle-France. À l’âge de 54 ans, après tant d’années de travail missionnaire, on le chargea d’enseigner la philosophie, et plus tard le latin, tâche qui l’occupa jusqu’en 1690. C’est sans doute pendant cette période qu’il compila son dictionnaire des langues algonquine et outaouaise, de même qu’un petit guide de conversation, qui existe encore, intitulé : « Preceptes, Phrases et Mots ».

Arès, Richard

  • Personne
  • 1910-1989

Richard Arès, s.j. est né à Marieville en Montérégie le 7 janvier 1910. Ses parents sont Georges Arès et Dorila Théberge. Il fait son cours secondaire, sa rhétorique, sa philosophie et ses sciences au Séminaire de Saint-Hyacinthe. Arès entre dans la Compagnie de Jésus le 7 septembre 1931 et est ordonné prêtre le 13 août 1944. Il obtient un baccalauréat ainsi qu’une maîtrise ès arts de l’Université de Montréal en 1931 et 1935, un diplôme en sciences sociales de l’Université de Montréal en 1939, un diplôme en philosophie en 1937, un diplôme en théologie en 1945, un Ph.D. de l’Institut catholique de Paris en 1948 ainsi qu’un doctorat en droit international de l’Université de Paris en 1948.

Il a été adjoint au directeur de l’École Sociale Populaire de 1937 à 1939, professeur de philosophie au Collège Saint-Boniface de 1940-1941, professeur d’économie politique et de grammaire au Collège Jean-de-Brébeuf, professeur de philosophie et modérateur de l’Académie des sciences académiques de 1940 à 1941, professeur de logique et de métaphysique ainsi que d’histoire de la philosophie au Collège Jean-de-Brébeuf de 1946 à 1947. Il est revenu au poste d’adjoint au directeur de l’École Sociale Populaire (qui est devenu l’Institut social populaire en 1956) de 1949 à 1959. Il a été professeur de sociologie au Collège de l’Immaculée-Conception de 1949 à 1951. Père Arès a donné des cours de 1951 à 1960 à l’Université de Montréal. Par la suite, il a été directeur de la revue Relations de 1956 à 1969 ainsi que président des «Semaines sociales». Il a participé à la 31e Congrégation générale de la Compagnie de Jésus en 1965-1966. De 1973 à 1983, il se concentre sur sa carrière d’écrivain. En parallèle, il a été collaborateur à l’émission radiophonique «Qu’en pensez-vous?» de 1977 à 1982.

Père Arès a été membre de nombreuses associations : les Semaines Sociales du Canada (section française), l’Académie des Sciences morales et politiques du Québec, de la Ligue de l’action nationale, la Commission sacerdotale de l’Éducation, la Compagnie des Cent-Associés francophones, conseiller moral de l’Institut de formation sociale du Québec ainsi qu’aumônier et conseiller moral de la Société Saint-Jean-Baptiste ainsi que de la Fondation Lionel-Groulx. Il a été commissaire à la Commission royale sur les problèmes constitutionnels (Commission Tremblay) de 1953 à 1956.

Étant spécialiste de la question nationale canadienne-française, il est l’auteur de plusieurs publications sur ce sujet : La série Notre question nationale : Tome I : Les faits (1945), Tome II : Positions de principes (1945), Tome III : Positions patriotiques et nationales (1947), Tome IV : Nos grandes options politiques et constitutionnelles (1972), Tome V : L’Église et les projets d’avenir du peuple canadien-français (1974). Voici d’autres de ces titres : La Confédération : Pacte ou Loi (1949), Le rôle de l’État dans un Québec fort (1962), Pour un Québec fort (1963), Dossier sur le pacte fédératif de 1867 (1967), Les positions ethniques linguistiques et religieuses des Canadiens français à la suite du recensement de 1971 (1975) ainsi que L’Église dans le monde d’aujourd’hui (1977). En plus d’une dizaine de livres, il a aussi écrit plus de 200 articles dans diverses revues d’études sociales de langue française et de la langue anglaise. En 1963, le P. Arès a été fait membre de la Société royale du Canada ainsi que de l’Ordre du Canada. En 1979, il est fait officier de l’Ordre du Canada.

En 1983, il déménage à la résidence Notre-Dame-de-Montserrat à Saint-Jérôme. Il est décédé le 9 août 1989 à Saint-Jérôme. En 1991, l’Action nationale crée le Prix Richard-Arès qui récompense l’auteur du meilleur essai publié au Québec durant l’année.

Béchard, Henri

  • Personne
  • 1909-1990

Henri Béchard, s.j. est né le 16 décembre 1909. Ses parents, Henri-Philippe Béchard et Rose Hamel, faisaient alors parti du Diocèse de Portland, à Lewiston, Maine. Père Béchard a été baptisé trois jours après sa naissance à la Saint Mary’s Parish à Lewiston. Suite au décès de son père, père Béchard et sa mère ont déménagé chez les grands-parents d’Henri, à Quincy, au Massachusetts. C’est à Quincy que père Béchard a complété son école primaire. Il s’est par la suite inscrit dans les cours classiques et de finance au Séminaire Saint-Charles Borromée à Sherbrooke, Québec, où il est demeuré de 1925 à 1932.

Père Béchard est entré dans la Compagnie de jésus le 7 septembre 1932 comme novice au Sault-au-Récollet. C’est là qu’il a prononcé ses premiers vœux, le 8 septembre 1934. De 1934 à 1938, il a poursuivi des études en lettres, histoire, langues et philosophie, tout en évoluant comme professeur d’anglais auprès de ses collègues francophones jéuites. De 1938 à 1941, père Béchard a complété sa régence en étudiant au Collège Jean-de-Brébeuf. De 1941 à 1945, il a poursuivit des études en théologie au Scolasticat de l’Immaculée-Conception. Il a été ordonné au Gésu, à Montréal, le 13 août 1944.

De 1945 à 1946, père Béchard a complété sa troisième année à Mont-Laurier et a par la suite servi comme assistant au supérieur au Scolasticat de l’Immaculée-Conception, de 1946 à 1948. Il a prononcé ses derniers vœux le 3 février 1947 à l’Immaculée-Conception, en présence de son coadjuteur spirituel Léon Pouliot, s.j.

Père Béchard, suite à sa demande, a été envoyé, à partir de 1948, à la Mission Saint-François-Xavier à Kahnawà:ke où il a initialement servi comme directeur de la nouvelle école Tekakwitha Indian School. Il fût bientôt nommé vicaire de la paroisse, poste qu’il occupa pendant plus de dix années.

Le rôle de père Béchard comme vice-postulateur l’a immergé dans l’histoire jésuite et autochtone à l’époque de la Nouvelle-France. Père Béchard est l’auteur de plusieurs ouvrages, en français et en anglais, sur ces sujets. Ses recherches sur Kateri Tekakwitha et Jérôme le Royer de la Dauversière, noble français qui a contribué à l’érection de Montréal, sont exhaustives et ont mené à des biographies : L’héroiqïque indienne Kateri Tekakwitha, publiée en 1980, et Jérôme le Royer de la Dauversière: His Friends and Enemies (1597-1659), publiée de manière posthume en 1991. Père Béchard est également l’auteur de publications sur l’histoire de l’établissement de Kahnawà:ke, incluant J’ai cents ans (1946) et The Original Caughnawaga Indians (1976). De plus, il a été en charge de la publication Jesuites Canadiens pendant de nombreuses années.

Le dévouement de père Béchard sur les sujets concernant Kahnawà:ke et ses relations avec l’Église catholique l’a mené à explorer la communauté où se trouvait la Mission Saint-François Xavier entre 1696 et 1717. Père Béchard a ainsi réuni une petite équipe d’archéologues qui ont effectué des fouilles sur le site pendant les années 1955 et 1956. Même s’il n’a pas été possible de compléter l’excavation, dû à un manque de ressources, plusieurs milliers de reliques ont été récupérés.

Père Béchard est décédé soudainement le 19 mars 1990, au presbytère de l’Immaculée-Conception, après avoir passé 58 années de sa vie dans la Compagnie de jésus.

Blain, Joseph

  • Personne
  • 1859-1925

Né à Saint-Rémi-de-Napierville (Québec), Joseph Blain, s.j. entre dans la Compagnie de Jésus en 1878 au noviciat de Sault-au-Récollet. Il fait partie de la première cohorte de jésuites-enseignants qui prennent la direction du Collège de Saint-Boniface (Manitoba) en 1885. Il y enseigne la grammaire, les belles-lettres et la rhétorique jusqu’à la fin des années 1880, puis y revient en 1898, après avoir complété sa formation, en tant que préfet des études et professeur de sciences. Le père Blain y fonde également un département de sciences équipé de laboratoires et d’instruments permettant l’étude de la physique, de la chimie, de la sismologie et de l’astronomie. Entre 1905 et 1908, il participe à plusieurs expéditions du club d’histoire et d’archéologie du Collège de Saint-Boniface. En 1908, le club découvre le site de la dernière expédition de La Vérendrye (1736), à laquelle le missionnaire Jean-Pierre Aulneau, s.j. avait participé.

Membre fondateur de la Société historique de Saint-Boniface et membre de la branche de Winnipeg de la Société royale d’astronomie, le père Blain donne des conférences sur la sismologie et l’astronomie pour ces associations. Le père Blain déménage en 1920 pour enseigner au Collège des jésuites d’Edmonton, poste qu’il occupe jusqu’en 1925.

Bruyas, Jacques, 1635-1712

  • Personne
  • 1635-1712

Jacques Bruyas, s.j. était un prêtre jésuite missionnaire chez les Haudenosaunee. Il était auteur, interprète, orateur et représentant du gouverneur dans des négociations avec les Haudenosaunee et les Anglais. Père Bruyas est né à Lyon le 13 juillet 1635, et est décédé à Kahnawà:ke le 15 juin 1712.

Buist, Maurice

  • Personne
  • 1902-1986

Né à Saint-Tite (Québec) le 23 mai 1902, Maurice Buist, s.j. entre dans la Compagnie de Jésus le 24 décembre 1920 au noviciat de Sault-au-Récollet. Il est ordonné le 13 août 1933 et prononce ses derniers vœux le 2 février 1936 après sa troisième année réalisée à Chicoutimi. Il enseigne la physique et les mathématiques au Collège Sainte-Marie de 1927 à 1930, puis au Collège Jean-de-Brébeuf de 1936 à 1955. Son poste d’enseignant ne l’empêche pas de se consacrer simultanément à la direction spirituelle. En 1955, il fonde l'Observatoire de géophysique du Collège Jean-de-Brébeuf qu’il dirige jusqu’en 1984. Il reprend l’enseignement de la physique en 1965 et devient à la même époque responsable de la publication du Bulletin de géophysique, la revue scientifique de l’Observatoire, jusqu’en 1983. Membre de plusieurs associations, dont le Geodesy and Geophysics Committee, le père Buist participe aussi à des entrevues télévisées et radiophoniques sur les ondes de Radio-Canada, en tant que spécialiste en sismologie. Après une courte maladie, Buist décède le 18 décembre 1986 à l’âge de 84 ans. Ses funérailles sont célébrées le 22 décembre 1986 à l’Église Notre-Dame-des-Neiges.

Cambron, Émile

  • Personne
  • 1896-1978

Né à Sherbrooke (Québec), Émile Cambron, s.j. entre dans la Compagnie de Jésus en 1917, à Montréal. Durant sa formation jésuite, il étudie l’astronomie et la physique à l’Université de Montréal. De 1930 à 1953, il enseigne la physique et les mathématiques au Collège Sainte-Marie, où il supervise le laboratoire des sciences, qui est équipé d’un grand télescope d’observation astronomique.

En 1957, le père Cambron se joint à l’équipe des jésuites à l’University College Addis Ababa (Éthiopie), où il enseigne la physique et supervise le laboratoire des sciences pendant quinze ans. Il travaille également à l’Observatoire de géophysique d’Addis-Abeba dès sa fondation la même année. En 1959, il est nommé directeur adjoint de l’Observatoire astronomique et, en 1967, professeur d’astronomie. En 1972, le père Cambron rentre à Montréal, où il travaille en étroite collaboration avec Ernesto Gherzi, s.j. à l’Observatoire de géophysique du Collège Jean-de-Brébeuf, jusqu’à sa retraite en 1973.

De Carheil, Étienne, 1633-1726

  • Personne
  • 1633-1726

Ordonné prêtre en 1666, Étienne de Carheil partit la même année pour Québec et y débarqua le 6 août. Il y fut missionnaire chez plusieurs peuples autochtones, dont les Wendat, et enseigna aussi la grammaire au collège des Jésuites.

du Ranquet, Dominique, 1813-1900

  • Personne
  • 1813-1900

Dominique du Ranquet, s.j. est né à Chalus, en Auvergne, France, le 20 janvier 1813. Il est entré dans la Compagnie de jésus le 9 octobre 1938. Il a été ordonné prêtre en 1841 et, un an plus tard, il fut parti de la première délégation de neuf jésuites envoyés au Canada après la Suppression des jésuites. Avec le frère Joseph Jennesseaux, père du Ranquet a été envoyé à Oka, Québec, où, chez les Sulpiciens, il a commencé à étudié l’Algonquin. Il a ensuite rejoint Jean-Pierre Chazelle, s.j. à la Mission de Sandwich, en Ontario, pour étudier l’Ojibwe. Il s’est ensuite déplacé à Walpole Island et à Wikwemikong. En 1852, il fut envoyé à la Mission Immaculée-Conception à Fort William.

Étant basé à Fort William, père du Ranquet a fréquemment voyagé à travers les vastes territoires des communautés de colons et autochtones aux alentours de Lac Huron, du Lac Supérieur et du Lac Nipigon, se déplaçant en traîneau à chien, en canot et en raquettes. Tout au long de son parcours, père du Ranquet a produit une documentation exhaustive des ses trajets, en particulier ses observations sur la langue Ojibwe, les concepts spirituels Ojibwe, ainsi que la généalogie et la culture Ojibwe.

Finalement, père du Ranquet a servi pendant 17 années comme Supérieur à Fort William, et comme Supérieur à Wikwemikong pendant 13 années, de 1877 à 1890. Il est décédé à Wikwemikong le 19 décembre 1900.

Frémiot, Nicolas

  • Personne
  • 1818-1854

Nicolas Frémiot, s.j. est né à Belfontaine, France, le 5 octobre 1818. Il est entré dans la Compagnie de jésus à Saint-Acheul, France, en septembre 1841. Après avoir fait des études en France et Belgique, père Frémiot a été ordonné en 1847. Plus tard durant cette année, il a émigré au Canada, et s’est intégré dans la mission de Sandwich. Par la suite, il a joint Jean-Pierre Choné, s.j. dans un voyage à Pigeon River, où ils souhaitaient mettre sur pied une mission. Le plan ne s’est finalement pas concrétisé, cependant, et père Frémiot a ensuite joint les pères jésuites se trouvant à la Mission Immaculée-Conception à Fort William. Père Frémiot était présent dans les négociations d’un traité entre les populations autochtones locales et le gouvernement fédéral, critiquant au passage l’exclusion de la Nation Métis des négociations.

Se trouvant majoritairement à Fort William, qui servait de base centrale aux jésuites se trouvant dans le Nord-Ouest de l’Ontario, père Frémiot faisait partie de voyages dans la Baie de Prince au Lac Supérieur. Ses études de la langue Ojibwe lui ont permis de rallonger ses excursions en venant à la rencontre de différentes communautés. En 1852, il a fondé la mission jésuite à Nipigon. Il s’est ensuite déplacé à Wikwemikong et a fréquemment visite la portion nord du Lac Huron. En 1854, père Frémiot est décédé suite à un incident de noyade dans la Rivière Mississaugi, alors qu’il n’avait que 35 ans.

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