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Notice d'autorité

Frémiot, Nicolas

  • Personne
  • 1818-1854

Nicolas Frémiot, s.j. est né à Belfontaine, France, le 5 octobre 1818. Il est entré dans la Compagnie de jésus à Saint-Acheul, France, en septembre 1841. Après avoir fait des études en France et Belgique, père Frémiot a été ordonné en 1847. Plus tard durant cette année, il a émigré au Canada, et s’est intégré dans la mission de Sandwich. Par la suite, il a joint Jean-Pierre Choné, s.j. dans un voyage à Pigeon River, où ils souhaitaient mettre sur pied une mission. Le plan ne s’est finalement pas concrétisé, cependant, et père Frémiot a ensuite joint les pères jésuites se trouvant à la Mission Immaculée-Conception à Fort William. Père Frémiot était présent dans les négociations d’un traité entre les populations autochtones locales et le gouvernement fédéral, critiquant au passage l’exclusion de la Nation Métis des négociations.

Se trouvant majoritairement à Fort William, qui servait de base centrale aux jésuites se trouvant dans le Nord-Ouest de l’Ontario, père Frémiot faisait partie de voyages dans la Baie de Prince au Lac Supérieur. Ses études de la langue Ojibwe lui ont permis de rallonger ses excursions en venant à la rencontre de différentes communautés. En 1852, il a fondé la mission jésuite à Nipigon. Il s’est ensuite déplacé à Wikwemikong et a fréquemment visite la portion nord du Lac Huron. En 1854, père Frémiot est décédé suite à un incident de noyade dans la Rivière Mississaugi, alors qu’il n’avait que 35 ans.

Garnier, Julien, 1642-1730

  • Personne
  • 1642-1730

Julien Garnier, s.j. a travaillé avec Jacques Bruyas, s.j. chez les Oneida avant de se rendre chez les Onondaga. Il a été traducteur du gouverneur pendant la Grande Paix de Montréal. En 1716, il est devenu supérieur de toutes les missions de la Nouvelle-France, poste qu’il occupa pendant trois ans. Il s’est ensuite à Kahnawà:ke.

Gherzi, Ernesto

  • Personne
  • 1886-1973

Ernesto Gherzi, s.j. est né en 1886 à San Remo, en Italie. Il entre dans la Compagnie de Jésus à Paris en 1903. Il part en mission à Shanghai en 1910 et enseigne la physique à l’Université l’Aurore pendant deux ans. En 1912, il retourne d’urgence en Europe afin de recevoir un traitement médical. Il est ordonné prêtre en 1916 à Londres. Il sert comme aumônier militaire lors de la Première Guerre mondiale. Il retourne en Chine en 1920, mais cette fois, il travaille à l’Observatoire de Zikawei. Gherzi deviendra le directeur de l’Observatoire en 1939. En 1949, en revenant d’une conférence à Manille, le Parti communiste interdit à Gherzi de rentrer en Chine. Après une brève période de transition à Hong Kong, il s’établit à Macao où, à la demande du gouvernement portugais, il fonde un observatoire. Pendant trente ans, Gherzi étudie les typhons et les conditions météorologiques afin de mieux de prédire leurs trajectoires et avertir la population en conséquence.

Père Gherzi arrive en Amérique du Nord en 1954. Il accepte d’abord un poste à l’Université jésuite de St. Louis, au Missouri. L’année suivante, il se joint à l’équipe de l’Université Loyola en Nouvelle-Orléans, en Louisiane. Il passe ainsi les mois d’automne et d’hiver dans le sud des États-Unis tandis que les mois de printemps et d’été sont voués au travail à Montréal. Il est embauché comme directeur de recherches à l’Observatoire de géophysique du Collège jésuite Jean-de-Brébeuf. À l’observatoire, il se concentre principalement sur la sismologie, mais il poursuit tout de même quelques recherches météorologiques. Il met sur pied le Bulletin de géophysique, une publication qui sert à communiquer les recherches de l’observatoire et à échanger avec des scientifiques à travers le monde.

Au cours de sa vie, père Gherzi reçoit plusieurs honneurs italiens et portugais et participe à de nombreuses conférences internationales. Il est également membre de plusieurs associations internationales scientifiques, dont l’Académie Pontificale des Sciences (1936), l’Académie des Sciences de Lisbonne (1952) et l’Académie des Sciences de New York (1973). Il est l’auteur de Meteorology in China (1951) et de multiples articles, dont certains des plus connus incluent « The Forecasting of Tropical Cyclones » (1958) et « The Electricity of the Air as a Weather Factor » (1959, en collaboration avec John E. Keller).

Gherzi déménage à la résidence jésuite de St-Jérôme en 1973. Il meurt le lendemain de son transfert, à l’âge de 87 ans. Il a vécu 70 ans dans la Compagnie de Jésus.

Gouin, Pierre

  • Personne
  • 1917-2005

Né à Champlain (Québec), Pierre Gouin, s.j. entre dans la Compagnie de Jésus en 1937 au noviciat de Sault-au-Récollet. En 1946, après deux ans d’enseignement au Collège Jean-de-Brébeuf, il rejoint les jésuites du Canada à l’école Tafari Makonnen à Addis-Abeba (Éthiopie) pour y enseigner les sciences. Il revient à Montréal en 1948 et obtient un diplôme de l’Institut canadien de l’électronique en 1951. Doté d’une maîtrise en physique avec une majeure en sismologie, il retourne en Éthiopie en 1954 pour enseigner la physique et la géophysique à l’University College Addis Ababa. En 1957, il fonde et dirige l'Observatoire de géophysique d’Addis-Abeba, tout en conservant ses fonctions professorales. Il crée la première carte sismique de l’Éthiopie en 1976.

Le père Gouin demeure en Éthiopie jusqu’en 1978. Entre 1979 et 1981, il fonde et dirige la section géomagnétique de l’Observatoire de Manille (Philippines). Par la suite, il enseigne la physique à l’Université Kenyatta, à Nairobi (Kenya), de 1982 à 1986. Il revient définitivement à Montréal en 1986 et travaille à l’Observatoire de géophysique du Collège Jean-de-Brébeuf. Le père Gouin est l’auteur de Earthquake History of Ethiopia and the Horn of Africa (1979) et de Tremblements de terre « historiques » au Québec (De 1535 à mars 1925) (2004).

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