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Geauthoriseerde beschrijving
Buist, Maurice
Persoon · 1902-1986

Né à Saint-Tite (Québec) le 23 mai 1902, Maurice Buist, s.j. entre dans la Compagnie de Jésus le 24 décembre 1920 au noviciat de Sault-au-Récollet. Il est ordonné le 13 août 1933 et prononce ses derniers vœux le 2 février 1936 après sa troisième année réalisée à Chicoutimi. Il enseigne la physique et les mathématiques au Collège Sainte-Marie de 1927 à 1930, puis au Collège Jean-de-Brébeuf de 1936 à 1955. Son poste d’enseignant ne l’empêche pas de se consacrer simultanément à la direction spirituelle. En 1955, il fonde l'Observatoire de géophysique du Collège Jean-de-Brébeuf qu’il dirige jusqu’en 1984. Il reprend l’enseignement de la physique en 1965 et devient à la même époque responsable de la publication du Bulletin de géophysique, la revue scientifique de l’Observatoire, jusqu’en 1983. Membre de plusieurs associations, dont le Geodesy and Geophysics Committee, le père Buist participe aussi à des entrevues télévisées et radiophoniques sur les ondes de Radio-Canada, en tant que spécialiste en sismologie. Après une courte maladie, Buist décède le 18 décembre 1986 à l’âge de 84 ans. Ses funérailles sont célébrées le 22 décembre 1986 à l’Église Notre-Dame-des-Neiges.

Arès, Richard
Persoon · 1910-1989

Richard Arès, s.j. est né à Marieville en Montérégie le 7 janvier 1910. Ses parents sont Georges Arès et Dorila Théberge. Il fait son cours secondaire, sa rhétorique, sa philosophie et ses sciences au Séminaire de Saint-Hyacinthe. Arès entre dans la Compagnie de Jésus le 7 septembre 1931 et est ordonné prêtre le 13 août 1944. Il obtient un baccalauréat ainsi qu’une maîtrise ès arts de l’Université de Montréal en 1931 et 1935, un diplôme en sciences sociales de l’Université de Montréal en 1939, un diplôme en philosophie en 1937, un diplôme en théologie en 1945, un Ph.D. de l’Institut catholique de Paris en 1948 ainsi qu’un doctorat en droit international de l’Université de Paris en 1948.

Il a été adjoint au directeur de l’École Sociale Populaire de 1937 à 1939, professeur de philosophie au Collège Saint-Boniface de 1940-1941, professeur d’économie politique et de grammaire au Collège Jean-de-Brébeuf, professeur de philosophie et modérateur de l’Académie des sciences académiques de 1940 à 1941, professeur de logique et de métaphysique ainsi que d’histoire de la philosophie au Collège Jean-de-Brébeuf de 1946 à 1947. Il est revenu au poste d’adjoint au directeur de l’École Sociale Populaire (qui est devenu l’Institut social populaire en 1956) de 1949 à 1959. Il a été professeur de sociologie au Collège de l’Immaculée-Conception de 1949 à 1951. Père Arès a donné des cours de 1951 à 1960 à l’Université de Montréal. Par la suite, il a été directeur de la revue Relations de 1956 à 1969 ainsi que président des «Semaines sociales». Il a participé à la 31e Congrégation générale de la Compagnie de Jésus en 1965-1966. De 1973 à 1983, il se concentre sur sa carrière d’écrivain. En parallèle, il a été collaborateur à l’émission radiophonique «Qu’en pensez-vous?» de 1977 à 1982.

Père Arès a été membre de nombreuses associations : les Semaines Sociales du Canada (section française), l’Académie des Sciences morales et politiques du Québec, de la Ligue de l’action nationale, la Commission sacerdotale de l’Éducation, la Compagnie des Cent-Associés francophones, conseiller moral de l’Institut de formation sociale du Québec ainsi qu’aumônier et conseiller moral de la Société Saint-Jean-Baptiste ainsi que de la Fondation Lionel-Groulx. Il a été commissaire à la Commission royale sur les problèmes constitutionnels (Commission Tremblay) de 1953 à 1956.

Étant spécialiste de la question nationale canadienne-française, il est l’auteur de plusieurs publications sur ce sujet : La série Notre question nationale : Tome I : Les faits (1945), Tome II : Positions de principes (1945), Tome III : Positions patriotiques et nationales (1947), Tome IV : Nos grandes options politiques et constitutionnelles (1972), Tome V : L’Église et les projets d’avenir du peuple canadien-français (1974). Voici d’autres de ces titres : La Confédération : Pacte ou Loi (1949), Le rôle de l’État dans un Québec fort (1962), Pour un Québec fort (1963), Dossier sur le pacte fédératif de 1867 (1967), Les positions ethniques linguistiques et religieuses des Canadiens français à la suite du recensement de 1971 (1975) ainsi que L’Église dans le monde d’aujourd’hui (1977). En plus d’une dizaine de livres, il a aussi écrit plus de 200 articles dans diverses revues d’études sociales de langue française et de la langue anglaise. En 1963, le P. Arès a été fait membre de la Société royale du Canada ainsi que de l’Ordre du Canada. En 1979, il est fait officier de l’Ordre du Canada.

En 1983, il déménage à la résidence Notre-Dame-de-Montserrat à Saint-Jérôme. Il est décédé le 9 août 1989 à Saint-Jérôme. En 1991, l’Action nationale crée le Prix Richard-Arès qui récompense l’auteur du meilleur essai publié au Québec durant l’année.

Tremblay, Paul-Émile
Persoon · 1914-2005

Né à La Tuque (Québec), Paul-Émile Tremblay, s.j. entre dans la Compagnie de Jésus en 1936. De 1941 à 1946, il étudie les sciences physiques à l’Université de Montréal de 1941 à 1946, tout en enseignant les mathématiques, les sciences naturelles et la physique aux collèges Sainte-Marie et Jean-de-Brébeuf. Durant les années 1950, il occupe à Brébeuf les postes de directeur adjoint du laboratoire de physique, de directeur du laboratoire de photographie et d’archiviste de la résidence jésuite. Il s’engage par la suite dans plusieurs ministères spirituels. De 1973 à 1978, il est enseignant de physique et de chimie au Collège Saint-Charles-Lwanga à Ziguinchor (Sénégal). Il y équipe et organise les laboratoires de sciences. De retour à Montréal en 1978, le père Tremblay travaille comme collaborateur à l’Observatoire de géophysique du Collège Jean-de-Brébeuf pendant quatre ans avant d’en devenir le directeur adjoint. En 1984, il est promu au poste de directeur et conserve cette fonction jusqu’en 1997.

Mission Haïti
Instelling · 1953-1964

En septembre 1953, des missionnaires jésuites de la Province du Canada français arrivent à Port-au-Prince en Haïti. À la demande du Saint Siège, ils ont accepté de prendre la direction du Grand Séminaire Notre-Dame, situé à Port-au-Prince. Arthème Tétrault, s.j. est devenu le premier Supérieur du Séminaire. Le travail des missionnaires en Haïti comprenait la formation des prêtres, l'alphabétisation et la formation civique, les exercices spirituels et l’administration du ministère paroissial. D'abord installé dans la dépendance de l'Archevêché, le Séminaire a été relocalisé, en 1956, dans un nouveau bâtiment érigé à Port-au-Prince.

Dès 1956, la mission a incorporé à la demande de Mgr Albert François Cousineau, évêque du diocèse du Cap-Haïtien, la responsabilité de la petite paroisse de Quartier-Morin, située dans le nord du pays. Les pères jésuites y ont réaménagé le presbytère et y ont construit une école primaire accueillant plusieurs centaines d’enfants.

En 1959, les Jésuites ont fondé à Port-au-Prince la Villa Manrèse, une maison de retraites fermées. En 4 ans d'activités, soit de 1959 à février 1964, les Jésuites y ont donné des retraites à plus de 12 000 personnes, incluant des prêtres, religieux.euses, étudiant.e.s, professionnel.le.s, militaires, et cadres d'associations de l'Église catholique. Enfin, en 1960, ils ont fondé dans cette maison la station de radio « Radio Manrèse, » dont les émissions étaient destinées à plusieurs thèmes éducatifs tels que l'alphabétisation, la santé et l'engagement social.

Le 12 février 1964, le gouvernement de François Duvalier a expulsé par décret les 18 jésuites canadiens qui travaillent en Haïti. On leur reproche de ne pas respecter les institutions haïtiennes et les autorités établies; de causer par leur comportement le trouble et la confusion dans le pays d'attenter à l'honneur du Gouvernement et du peuple d'Haïti; de discréditer le pays à l'étranger et de mener une vaste opération de subversion contre son gouvernement. L'expulsion des jésuites à mit fin à la mission jésuite en Haïti. Elle sera reprise ultérieurement.