Félix Martin, s.j., est né le 4 octobre 1804, à Auray, France. Après des études chez les jésuites d’Auray, au petit séminaire de Saint-Anne, Père Martin entre au noviciat de Montrouge en 1823. Il devient, en 1826, professeur au Collège Saint-Acheul. La révolution de 1830 en France, qui entraîne la dispersion temporaire des jésuites, force Père Martin à s’exiler en Suisse, où il termine ses études en théologie. Il est ordonné prêtre en 1831. Durant les années suivantes, il séjourne en Espagne, France et Belgique.
Père Martin se dirige ensuite vers l’Amérique du Nord. Il arrive à Montréal, avec un groupe de jésuites invités par Monseigneur Bourget, avec l’objectif de restaurer la Compagnie de jésus au Canada. En 1844, il est nommé supérieur des jésuites du Bas-Canada. Il fonde ensuite le Collège Sainte-Marie, à Montréal, où il assume les fonctions de procureur, de préfet des études et de professeur suppléant. Dès lors, il mit sur pieds les archives du Collège Sainte-Marie, regroupant ainsi les documents d’archives jésuites précédent la suppression jésuite de la fin du dix-huitième siècle. Ces efforts l’ont mené à se pencher sur les Relations des jésuites, où il contribua à la réédition. Ce projet est complété à Québec, en 1858. Père Martin publia également Missions du Canada : les Relations inédites de la Nouvelle-France, qui regroupait un ensemble de relations rédigées entre 1672 et 1679, qui n’avaient jamais été publiées.
Ayant des connaissances architecturales et des compétences en dessin technique, Père Martin participe au développement de plans de bâtiments religieux. Il dessine alors des plans de différentes constructions, dont la façade de l’Église Saint-Patrick, à Montréal. Son nom est également associé à la confection de l’Église Saint-François-Xavier à Kahnawà:ke.
Père Martin retourne en France en 1861, pour recevoir des traitements oculaires. Il n’est jamais revenu au Canada, comme il le souhaitait. Il décéda à Paris en 1886.
The Jesuits became involved in the Guelph region in the 1850s. Previously, Catholic missionaries had been active in Guelph beginning in 1827. The Church of Our Lady of the Immaculate Conception, located in Guelph, Ontario, was managed by the Jesuits of the Province of Canada and then by the Province of Upper Canada from 1852 to 1931. On January 28, 1852, John Holzer, S.J. became the priest of the parish of Guelph, a position he occupied until 1863. Several Jesuit missionaries involved in the Guelph parish during the late 19th century were originally from Austria and Germany. They were involved in the erection of the church and schools. In 1859, Father Holzer founded the St. Joseph’s Hospital, which became the first Catholic hospital in the region.
Financial difficulties prevented the completion of the church building initially planned by Father Holzer. The project was abandoned in the early 1860s, but the work was reinitiated in 1874 by Peter Hamel, S.J. The architecture of the gothic church was inspired by German churches, particularly the one located in Cologne. The cornerstone of the Church of Our Lady of the Immaculate Conception was laid in 1877, and the construction was terminated in 1888. In 1931, the Jesuits handed over the care of the Guelph parish to the Diocesan clergy.
En 1923, l’évêque de Gaspé, Mgr F. X. Ross, conclut une entente avec le supérieur général de la Compagnie de Jésus pour fonder un petit séminaire. Il s’occupe de trouver un terrain et d’entamer la construction d’un nouveau bâtiment, alors que la Compagnie s’occupe d’envoyer des jésuites qui assumeront des tâches d’enseignement. Aidés de prêtres séculiers, ce sont quatre jésuites qui entament la première année scolaire du Séminaire de Gaspé, en 1926. Le père Olivier Hudon Beaulieu, s.j. est le premier à occuper le poste de recteur. Les pères Alphonse Hamel, s.j. et Ernest Dastous, s.j. lui succèdent ensuite dans cette fonction.
Au fil des années, le personnel augmente, mais les jésuites éprouvent rapidement des difficultés à fournir le personnel requis par le Séminaire. En 1938, soit douze ans après sa fondation, Mgr F. X. Ross fait le choix de le confier aux Clercs de Saint-Viateur, ce qui marque la fin de l’implication des jésuites dans l'institution. Au cours de ces années, les élèves du Séminaire se sont démarqués dans les concours intercollégiaux, ainsi que dans les domaines des lettres, des sciences et des arts.
En 1947, les Clercs de Saint-Viateur cèdent à leur tour la responsabilité du Séminaire aux pères du diocèse. En 1968, dans le contexte de la réforme du système d'éducation québécois qui donne suite aux recommandations de la Commission Parent (1961-1964), le Séminaire de Gaspé est remplacé par le Cégep de la Gaspésie et des Îles.