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Geauthoriseerde beschrijving
Drummond, Stanley P.
Persoon · 1913-2012

Stanley Peter Drummond, S.J. was a Jesuit and biology professor. Born in 1913 in Guelph, Ontario, he entered the St. Stanislaus Jesuit Noviciate in 1931. After completing his regency studies in philosophy, he pursued an MA at the University of Toronto. He graduated in 1942 upon the submission of his thesis entitled “Vascularity in the Brains of Summer and Hibernating Frogs.” He would later obtain his PhD at the same university in 1962 (“Quantitative Cerebral Vascularity in the Active and Hibernating Ground Squirrel”). He was ordained to the priesthood in 1945.

In 1946, Drummond was hired by Loyola College to establish a Biology Department. Drummond, who had already been an assistant teacher there in the early 1940s, was the department’s first chairman. He created a curriculum, acquired equipment, and built tables and shelves for the lab. Over the years, his lab became renowned in Montreal and was well sought-after by McGill pre-med students. Many of them would eventually pursue careers in the medical field, as can attest the correspondence Drummond kept with students after they had graduated. Drummond taught fulltime until 1978 and then part-time until he retired in 1994.

Drummond served different administrative positions throughout the 1970s and 1980s at Loyola College, which was integrated to Concordia University in 1974. He founded Loyola’s bookstore and printing services. Other duties and activities he took on included chapel services, unofficial infirmarian and house librarian at the Loyola Jesuit residence, as well as protector of the Bernard Collection (Inuit artefacts).

Drummond moved to the René Goupil House (Pickering, Ontario) in 2008. He died in 2012. He was in his 99th year of life and had served 81 years in the Society of Jesus.

Tardivel, Jules-Paul
Persoon · 1851-1905

Fils de Claude Tardivel et d’Isabella Brent, Jules-Paul Tardivel est né à Covington, dans l’état américain de Kentucky, le 2 septembre 1851. En 1868, il entame ses études au séminaire de Saint-Hyacinthe, où il complète son cours classique.

Au cours de sa carrière, il travaille à plusieurs périodiques, dont le Courrier de Saint-Hyacinthe, La Minerve, et le Canadien de Québec. En 1881, il fonde sa propre publication hebdomadaire, La Vérité, qu’il dirigera jusqu’à sa mort en 1905. Son fils Paul en assurera la direction jusqu’en 1923, quand La Vérité publie son dernier numéro. Cette publication reflète les idéologies importantes à Tardivel : le Catholicisme et le nationalisme canadien-français. Outre ses contributions en journalisme, Tardivel est l’auteur de plusieurs livres.

Jules-Paul Tardivel épouse Henriette Brunelle en 1874; ensemble ils auront cinq enfants, quatre filles et un fils. Au cours de sa vie, il entretient des amitiés avec des membres du clergé, dont les jésuites Édouard Désy, s.j. et Joseph Grenier, s.j. Tardivel est décédé à Québec le 24 avril 1905.

Howitt, James
Persoon · 1890-1951

James Howitt, S.J. was born December 5, 1890 in Guelph, Ontario. In August of 1911, he entered the Society of Jesus at Sault-au-Récollet in Montreal and proceeded to study in Poughkeepsie, New York and teach at Loyola High School in Montreal from 1918 to 1922. He was ordained in August of 1925.

Father Howitt spent all of his spiritual career in Northern Ontario, beginning at Wikwemikong in 1926 where he learned Ojibway before proceeding to Thunder Bay. In 1929 he became pastor at St. Sebastian’s Parish in Spanish, Ontario and at St. Raphael’s in Sagamok; he then proceeded on to work briefly as Superior and principal of the residential school in Spanish, Ontario from 1931 to 1932. Later that year, he was transferred to Nipigon on Lake Superior, from which he travelled to other mission stations; five years later, he returned to Spanish to work as Superior, principal, and parish priest.

In 1942, he relocated to Saint Mary’s Parish at Cape Croker where he was responsible for a number of neighbouring parishes. His last assignment, beginning in 1945, was at West Bay on Manitoulin Island where he was responsible for six stations. In 1951, a brain tumour cut short his assignment, and he returned to the infirmary at the Jesuit novitiate in Guelph where he passed away.

Béchard, Henri
Persoon · 1909-1990

Henri Béchard, s.j. est né le 16 décembre 1909. Ses parents, Henri-Philippe Béchard et Rose Hamel, faisaient alors parti du Diocèse de Portland, à Lewiston, Maine. Père Béchard a été baptisé trois jours après sa naissance à la Saint Mary’s Parish à Lewiston. Suite au décès de son père, père Béchard et sa mère ont déménagé chez les grands-parents d’Henri, à Quincy, au Massachusetts. C’est à Quincy que père Béchard a complété son école primaire. Il s’est par la suite inscrit dans les cours classiques et de finance au Séminaire Saint-Charles Borromée à Sherbrooke, Québec, où il est demeuré de 1925 à 1932.

Père Béchard est entré dans la Compagnie de jésus le 7 septembre 1932 comme novice au Sault-au-Récollet. C’est là qu’il a prononcé ses premiers vœux, le 8 septembre 1934. De 1934 à 1938, il a poursuivi des études en lettres, histoire, langues et philosophie, tout en évoluant comme professeur d’anglais auprès de ses collègues francophones jéuites. De 1938 à 1941, père Béchard a complété sa régence en étudiant au Collège Jean-de-Brébeuf. De 1941 à 1945, il a poursuivit des études en théologie au Scolasticat de l’Immaculée-Conception. Il a été ordonné au Gésu, à Montréal, le 13 août 1944.

De 1945 à 1946, père Béchard a complété sa troisième année à Mont-Laurier et a par la suite servi comme assistant au supérieur au Scolasticat de l’Immaculée-Conception, de 1946 à 1948. Il a prononcé ses derniers vœux le 3 février 1947 à l’Immaculée-Conception, en présence de son coadjuteur spirituel Léon Pouliot, s.j.

Père Béchard, suite à sa demande, a été envoyé, à partir de 1948, à la Mission Saint-François-Xavier à Kahnawà:ke où il a initialement servi comme directeur de la nouvelle école Tekakwitha Indian School. Il fût bientôt nommé vicaire de la paroisse, poste qu’il occupa pendant plus de dix années.

Le rôle de père Béchard comme vice-postulateur l’a immergé dans l’histoire jésuite et autochtone à l’époque de la Nouvelle-France. Père Béchard est l’auteur de plusieurs ouvrages, en français et en anglais, sur ces sujets. Ses recherches sur Kateri Tekakwitha et Jérôme le Royer de la Dauversière, noble français qui a contribué à l’érection de Montréal, sont exhaustives et ont mené à des biographies : L’héroiqïque indienne Kateri Tekakwitha, publiée en 1980, et Jérôme le Royer de la Dauversière: His Friends and Enemies (1597-1659), publiée de manière posthume en 1991. Père Béchard est également l’auteur de publications sur l’histoire de l’établissement de Kahnawà:ke, incluant J’ai cents ans (1946) et The Original Caughnawaga Indians (1976). De plus, il a été en charge de la publication Jesuites Canadiens pendant de nombreuses années.

Le dévouement de père Béchard sur les sujets concernant Kahnawà:ke et ses relations avec l’Église catholique l’a mené à explorer la communauté où se trouvait la Mission Saint-François Xavier entre 1696 et 1717. Père Béchard a ainsi réuni une petite équipe d’archéologues qui ont effectué des fouilles sur le site pendant les années 1955 et 1956. Même s’il n’a pas été possible de compléter l’excavation, dû à un manque de ressources, plusieurs milliers de reliques ont été récupérés.

Père Béchard est décédé soudainement le 19 mars 1990, au presbytère de l’Immaculée-Conception, après avoir passé 58 années de sa vie dans la Compagnie de jésus.

Lajoie, Léon
Persoon · 1921-1999

Léon Lajoie, s.j. est né le 1er septembre 1921, à Montréal. Ses parents sont Léon Lajoie (décédé en 1973) et Jeanne René de Cotret (décédée en 1977). Les parents de Lajoie, avant sa naissance, ont demeuré à Trois-Rivières où son père était avocat. Ils ont décidé de se relocaliser à Montréal où le grand-père de Lajoie était un médecin accompli à l’hôpital où Lajoie est né. Père Lajoie a été baptisé le 11 septembre 1921 à la paroisse Saint-Jacques le Majeur.

Après un an d’étude au Collège Jean-de-Brébeuf à Montréal, Lajoie est entré au Noviciat de Montréal, le 30 juillet 1940. Il y est demeuré deux années, sous le mentorat de Gérard Goulet, s.j. Le 31 juillet 1942, Lajoie a effectué ses premiers vœux, en présence de Joseph Béliveau, s.j. Lajoie poursuivit ses études, en lettres au Sault-au-Récollet (1942-1944), suivit par trois années de philosophie au Scolasticat de l’Immaculée-Conception. En 1948, Lajoie a été relocalisé à Addis-Ababa, en Éthiopie, où il a œuvré pendant deux années comme enseignant et directeur des sports à l’école Tafari Makonnen. Il est retourné au Canada en 1950 afin de terminer son parcours académique au Collège Jean-de-Brébeuf pour ensuite effectuer des études en théologie au Scolasticat de l’Immaculée-Conception. Lajoie s’est ensuite retrouvé à Weston, au Massachusetts où il a poursuivi ses études en théologie et a été reconnu pour ses prouesses athlétiques. Le 28 mai 1954, père Lajoie a officiellement été ordonné prêtre par le Cardinal Paul-Émile Léger, à la chapelle Jean-de-Brébeuf.

À partir de 1956, père Lajoie a passé neuf années intermittentes comme vicaire de la Mission Saint-François-Xavier à Kahnawà:ke (1956-1957; 1961-1963; 1990-1996). Notamment, pendant trois années, de 1958 à 1961, il a servi d’assistant-directeur pour le projet « Le Bon Dieu en Taxi, » une chapelle mobile. Pendant cette période, père Lajoie a effectué ses derniers vœux à Decatur, Illinois. En 1963, père Lajoie a commencé ses fonctions de prêtre de la Mission Saint-François-Xavier, poste qu’il occupa jusqu’en 1990 lorsqu’il résuma ses fonctions de vicaire pendant les six années suivantes à Kahnawà:ke. Pendant cette même année, en 1963, père Lajoie a été nommé supérieur de la Mission Saint-François-Xavier, poste qu’il occupa jusqu’à sa mort.

Tout au long de son temps passé à Kahnawà:ke, père Lajoie a assumé de nombreux rôles dans la communauté, agissant comme aumônier d’hôpital, aumônier de prison et comme conseiller général. Son travail avec des centres de détention était exhaustif; en particulier, il a passé beaucoup de temps dans une prison pour femmes à Kingston, en Ontario et a travaillé auprès de familles et organisations qui offraient de l’aide aux détenues.

En 1996, la santé de père Lajoie s’est détériorée. Il a été relocalisé à Saint-Jérôme où il a passé les deux dernières années de sa vie. Il est décédé le 14 mai 1999, après 58 années de pratique religieuse. Il fût enterré à Kahnawà:ke le 19 mai 1999.