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Registo de autoridade
Collège Sainte-Marie
Pessoa coletiva · 1848-1969

Le Collège Sainte-Marie voit le jour à la suite du retour des jésuites au Canada en 1842, à la demande de Mgr Ignace Bourget, alors évêque de Montréal. Ayant comme mandat de contribuer au développement des missions catholiques au Canada par la voie de l’enseignement, le collège mis sur pied par le père Félix Martin, s.j. ouvre ses portes le 20 septembre 1848 dans une petite maison située au coin des rues Saint-Alexandre et Dorchester. La construction d’un bâtiment plus spacieux sur la rue Bleury s’échelonne sur presque une décennie entière, mais le collège est en mesure d’accueillir les élèves dans son nouvel édifice dès 1850.

Le père Félix Martin est le premier recteur de l’institution. Son influence dans le développement et l’identité du collège est perceptible tant au niveau de la pédagogie que de l’architecture. C’est également le père Martin qui amasse la collection d’archives du collège, qui aura un impact considérable sur l’enseignement et le développement de l’histoire jésuite au Canada. Le père Martin dirige le Collège Sainte-Marie de sa conception jusqu’en 1857.

Le Collège Sainte-Marie dispense le cours classique, d’une durée de huit ans. Son enseignement s’appuie sur les principes séculaires du Ratio studiorum – le cadre pédagogique de la Compagnie de Jésus – dont la première mouture date de la fin du 16e siècle. Sans négliger les sciences et les mathématiques, l’enseignement donné au Collège Sainte-Marie met l’accent sur les humanités, le grec et le latin, tout en accordant une place importante à l’activité physique. Le collège accueille une clientèle francophone et anglophone. Le cours classique est d’abord donné dans les deux langues, puis, en 1889, une section distincte est créée pour les élèves de langue anglaise. L’enseignement donné en anglais au Collège Sainte-Marie est toutefois de courte durée, puisque le Collège Loyola est créé par les jésuites en 1896 afin de desservir la clientèle anglophone.

Le Collège Sainte-Marie accueille à ses débuts une soixantaine d’élèves, mais l’expansion démographique de la ville au tournant du siècle entraîne une croissance importante des inscriptions et amène les jésuites à considérer plusieurs options afin de répondre à la demande et résoudre les problèmes d’espace. Le Collège Jean-de-Brébeuf est fondé dans cette optique en 1928 afin d’accueillir les pensionnaires. Le Collège Sainte-Marie poursuit quant à lui ses activités auprès des étudiants externes jusqu’à sa fermeture en 1969, après avoir fusionné avec d’autres établissements d’enseignement pour donner naissance à l'Université du Québec à Montréal.

Hanipaux, Joseph
Pessoa singular · 1805-1872

Joseph-Urbain Hanipaux est né le 3 may 1805 à Donjeux, Haute-Marne, France. Il a été ordonné le 22 avril 1829 et a servi dans le diocèse de Langres pendant sept ans avant de rejoindre la Compagnie de jésus. Il se trouvait au noviciat d’Estayayer en Suisse pendant quelques mois avant de retourner au diocèse. Il a ensuite demander à intégrer la Province de France et a finalement été accepté le 21 janvier 1837. À la suite de son séjour an noviciat, il s’est trouvé à Nantes jusqu’en 1842 pour ensuite être assigné au premier contingent jésuite envoyé au Canada depuis la restauration de la Compagnie de jésus en 1814.

Père Hanipaux s’est rendu à Laprairie, au Québec, où il a prêché et organisé des retraites, avant de se déplacer à la Mission Sainte-Croix, à Wikwemikong, sur l’Île Manitoulin. Il a par le fait même rejoint Jean-Pierre Choné, s.j. et ont ainsi remplacé J-B Proulx, un prêtre diocésain de Toronto qui a œuvré à la Mission Sainte-Croix pendant plusieurs années.

Père Hanipaux a appris à maîtriser l’Ojibwe et visitait plusieurs communautés autochtones outre celles de l’Île Manitoulin, incluant les villages alentours de Georgian Bay, Lake Nipissing et la rive est de Lake Superior. Il a ensuite passé du temps à Sault-Ste Marie, au Michigan, avant de retourner à Wikwemikong avec une communauté jésuite élargie comprenant maintenant deux prêtres et quatre frères. En 1856, père Hanipaux a été nommé Supérieur. À cette époque, à Wikwemikong, une école industrielle pour les garçons était déjà sur pied et père Hanipaux a tenté d’en former une pour les filles. Il a toutefois décidé d’attendre l’arrivée des Daughters of the Heart of Mary.

En 1860, père Hanipaux a été relocalisé à la mission à Fort William. Pendant trois années, il a visité plusieurs communautés autochtones à l’est et à l’ouest de Lakehead avant de retourner sur l’Île Manitoulin en 1863. Maintenant inapte à voyager, père Hanipaux a effectué du travail dans la paroisse, organisant des activités pour la Sodalities of Our Lady. En 1867, il a mis sur pied une petite imprimerie pour imprimer des livres et dépliants en Ojibwe. Il a quitté Wikwemikong en 1871 afin de se diriger vers la ville de Québec. Père Hanipaux est décédé à Québec, le 13 mars 1872.

du Ranquet, Dominique
Pessoa singular · 1813-1900

Dominique du Ranquet, s.j. est né à Chalus, en Auvergne, France, le 20 janvier 1813. Il est entré dans la Compagnie de jésus le 9 octobre 1938. Il a été ordonné prêtre en 1841 et, un an plus tard, il fut parti de la première délégation de neuf jésuites envoyés au Canada après la Suppression des jésuites. Avec le frère Joseph Jennesseaux, père du Ranquet a été envoyé à Oka, Québec, où, chez les Sulpiciens, il a commencé à étudié l’Algonquin. Il a ensuite rejoint Jean-Pierre Chazelle, s.j. à la Mission de Sandwich, en Ontario, pour étudier l’Ojibwe. Il s’est ensuite déplacé à Walpole Island et à Wikwemikong. En 1852, il fut envoyé à la Mission Immaculée-Conception à Fort William.

Étant basé à Fort William, père du Ranquet a fréquemment voyagé à travers les vastes territoires des communautés de colons et autochtones aux alentours de Lac Huron, du Lac Supérieur et du Lac Nipigon, se déplaçant en traîneau à chien, en canot et en raquettes. Tout au long de son parcours, père du Ranquet a produit une documentation exhaustive des ses trajets, en particulier ses observations sur la langue Ojibwe, les concepts spirituels Ojibwe, ainsi que la généalogie et la culture Ojibwe.

Finalement, père du Ranquet a servi pendant 17 années comme Supérieur à Fort William, et comme Supérieur à Wikwemikong pendant 13 années, de 1877 à 1890. Il est décédé à Wikwemikong le 19 décembre 1900.

Hannin, Daniel
Pessoa singular · 1912-1988

Daniel Hannin, S.J. was born July 2, 1912 in Glasgow, Scotland to John Hannin and Annie Burns. After the death of his father, Father Hannin and his mother relocated to Toronto, Ontario.

Father Hannin began his post-secondary studies at the University of Toronto in 1930, but after a year, on August 6, 1931, he left to join the St. Stanislaus Novitiate in Guelph, Ontario. Here, he completed the first four years of his novitiate, pronouncing his first vows on August 15, 1933, before relocating to the Jesuit Seminary in Toronto for three years of philosophy studies. Father Hannin spent his regency at the Residential School in Spanish, Ontario from 1938 to 1940, then at Regiopolis College in Kingston, Ontario. In 1941, Hannin briefly relocated to the Collège de l’Immaculée-Conception in Montreal, Quebec to study theology before returning to the Jesuit Seminary in Toronto. He was one of the initial group of nine Jesuits to be ordained there July 4, 1944. After completing theology studies in 1945, Hannin was appointed to the Jesuit community at Spanish as minister and teacher at the residential school. He moved temporarily to Auriesville, New York in 1947 to complete his Jesuit formation, pronouncing his final vows on August 15, 1948.

Following his ordination and at his request, Hannin was appointed to the Spanish Residential School again in 1948 as minister and vice-principal. Two years later, however, he relocated to the Holy Cross Mission at Wikwemikong, Ontario, on Manitoulin Island, where for nine years he studied Ojibwe, served as minister, director of adult education, sports, and drama

Father Hannin’s growing interest in adult education compelled him to pursue formal training in the field; he left Northern Ontario at various points to work on his studies. In 1959, he received a diploma in adult education in Antigonish, Nova Scotia; in 1964, he received a Master of Science in adult education from the University of Wisconsin, and in 1967, at 55 years old, a doctorate in sociology of religion from the same institution. Over the course of the several decades he spent working between all thirteen of the Northern Ontario missions, Father Hannin was involved in many education initiatives, including working alongside Bishop Alexander Carter in 1967 to help coordinate a “diocesan synod,” which established adult education groups and parochial councils throughout the dioses. In the early 1970s, he helped found a program to train Indigenous deacons, a precursor to the Jesuits’ Anishinabe Spiritual Centre in Anderson Lake, Ontario, which aimed to develop an “authentically Indigenous” Catholic church.

In 1976, after teaching briefly in Calcutta and Darjeeling, Father Hannin relocated to Campion College in Regina where he worked as a professor of sociology and native studies, and held an active role with college students and the local Indigenous community. In the late 1970s, Father Hannin became Superior of the Jesuit Community here, a position he retained for three years while continuing to teach. While here, he helped to establish Wickiup, a social-religious centre for which he acted as priest, and was closely involved with what is now First Nations University of Canada. Later on, he served briefly as Superior of the Jesuits on the North Shore of Lake Huron missions before leaving due to waning health.

Father Hannin spent his last years at the Anishinabe Spiritual Centre, acting as minister, counsellor, and gardener. He died of a heart attack en route to celebrate the Eucharistic liturgy in Oshawa on January 3, 1988, soon after he had relocated to the Jesuit Infirmary in Pickering, Ontario.

Prud'homme, Paul
Pessoa singular · 1895-1975
Custeau, Jacques
Pessoa singular · 1934-1990
Gingras, Maurice
Pessoa singular · 1913-1990