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Le fonds témoigne du développement et de la contribution des jésuites à l’expansion du Collège de Saint-Boniface. Il contient des rapports et de la correspondance qui concerne le cursus pédagogique du collège, incluant des programmes éducatifs. De plus, le fonds inclut des notes, rapports et de la correspondance sur la bibliothèque du collège. De la correspondance diverse forme une importante partie du fonds. De la correspondance du recteur du collège, du personnel enseignant et entre l’administration du collège et l’archevêque et avec la province jésuite y sont inclus. Des annuaires du collège, de 1885 à 1980, sont également inclus. Des documents financiers et des rapports administratifs divers personnifient également le fonds. Le fonds comprend de l’information sur l’incendie de 1922 qui a ravagé les bâtiments du collège. Des photographies documentent l’architecture du collège, les activités sociales, culturelles et pédagogiques associées au collège et l’environnement dans lequel le collège se trouve.

Le fonds documente les activités du Collège Jean-de-Brébeuf, plus particulièrement depuis sa fondation par les jésuites à la fin des années 1920, jusqu’au transfert de sa gestion à une administration laïque, en 1986. Le fonds témoigne principalement de l’organisation interne du Collège, à la fois sur le plan administratif et pédagogique. Il rend compte également des relations entre l’administration du Collège et celle de la Province. La présence d’ensembles documentaires typiques des pratiques d’écritures jésuites reflète en ce sens la place de l’institution en tant qu’apostolat de la Compagnie de Jésus. Ces documents incluent, entre autres, des lettres circulaires de la Province ou de la Curie générale, des mémoriaux de visites, des consultes ainsi qu’une correspondance soutenue entre les recteurs du Collège et les supérieurs provinciaux.

Produits dès la première année d’activités en 1928, les diariums (journaux de bord) rapportent les événements qui ponctuent la vie du Collège. À l’instar des coutumiers et des premiers règlements généraux, ces documents témoignent à la fois de la gestion de l’établissement et, indirectement, du quotidien de ceux qui y évoluent. Le fonds rassemble également les procès-verbaux de la Corporation du Collège Jean-de-Brébeuf et des divers conseils et comités qui composent sa structure administrative. On y trouve aussi des registres et états financiers, de même que des documents constitutifs rendant compte du statut spécial qui lie jusqu'en 1972 le Collège Jean-de-Brébeuf à l'Université de Montréal, lui conférant le privilège de décerner lui-même ses diplômes. Une quantité importante de notes internes et de directives aux professeurs, de même que des guides du personnel, des comptes rendus de réunions pédagogiques, des descriptions de programmes, du matériel didactique et des rapports statistiques sur les effectifs et le rendement scolaire, nous renseignent quant à eux sur la gestion de l’enseignement au sein de l’organisation. Le fonds comprend en outre diverses publications corporatives telles que le bottin du Collège, publié annuellement, les programmes des cérémonies de collation des grades et de remise des prix, des bulletins internes et des documents produits à des fins promotionnelles ou commémoratives.

Le fonds témoigne par ailleurs de l’importance et de la richesse des activités parascolaires de nature sportive, scientifique et socioculturelle offertes aux étudiants. Elles nous sont entre autres révélées par toute une série de programmes annonçant la tenue de séances de classes, de prestations dramatiques et musicales, de débats oratoires et de festivals sportifs. Le fonds rassemble également une abondante production de journaux étudiants. Ceux-ci incluent Le Brébeuf, journal officiel du Collège, et d’autres de facture plus artisanale distribués à l’échelle des classes ou des niveaux. Le fonds documente également les activités des regroupements d'apostolats et d'actions sociales telles que les congrégations mariales, la Société de Saint-Vincent-de-Paul et le Secours aux enfants de la Pointe, auxquels prenaient part étudiants et membres du personnel. De la documentation concernant l’Observatoire de géophysique et le Centre de documentation et de recherches politiques, de même que des travaux, des textes de conférences et des publications, nous renseignent quant à eux sur les activités scientifiques du personnel enseignant. Le fonds témoigne aussi de la vie de la communauté jésuite affectée au Collège, logée jusqu’en 2012 au Centre Vimont, adjacent au pavillon principal.

Emblématique de l’expansion du collège dans les années 1950, la construction du pavillon Lalemant nous est révélée par plusieurs photographies et publications produites dans le cadre de campagnes de souscription destinées à financer le projet. La laïcisation progressive du corps enseignant à partir des années 1960 se perçoit quant à elle à travers divers documents, dont les conventions collectives et la production documentaire issue des syndicats et associations d’enseignants. Un nombre important de mémoires et de rapports produits par la direction ou des membres du personnel témoignent par ailleurs des réflexions qui animent la communauté concernant l’avenir du Collège et, plus largement, la contribution jésuite à l’enseignement, alimentées par le courant de réformes qui marque le système d’éducation québécois dans la foulée de la commission Parent.

Enfin, le fonds compte un nombre important de photographies, dont d’importantes séries de photos de classes et de conventums. Les activités sportives et parascolaires, le scoutisme, les fêtes et les cérémonies y sont aussi bien représentés. Les photographies comprennent également des vues intérieures et extérieures des bâtiments. Quelques photos témoignent de l’accueil pendant la Deuxième Guerre mondiale d’un Corps-école des officiers canadiens (CEOC) visant la formation de cadets de l’air.

Le fonds témoigne des activités du Collège Sainte-Marie de sa création jusqu’à la cessation de ses activités en 1969. Le fonds rassemble des documents concernant la fondation et l’administration du Collège, l’enseignement et la vie étudiante.

La correspondance, les notes et les diariums (journaux de bord) des recteurs qui se sont succédé à la tête du Collège témoignent des activités administratives, pédagogiques et parascolaires, de même que des divers événements ayant ponctué la vie de l’établissement. D’autres documents rendent compte de sa structure administrative et de ses différents comités, de ses règlements et de la gestion de ses finances, de ses ressources humaines et des effectifs étudiants. Plusieurs documents, dont des plans et de nombreuses photographies, nous renseignent sur l’aménagement des bâtiments occupés par le Collège et sur la gestion de ses biens mobiliers et immobiliers, incluant les projets de construction et de rénovation du Collège et la destruction de bâtiments. Une dizaine de dossiers sont consacrés au projet de création non abouti d’une université francophone issue de la fusion des collèges Sainte-Marie et Jean-de-Brébeuf, l’Université Sainte-Marie.

Divers documents, dont plusieurs travaux étudiants, nous renseignent sur les matières enseignées, la discipline et la vie scolaire. Les activités parascolaires de nature scientifique, artistique, sportive et spirituelle sont aussi bien représentées, grâce entre autres à de nombreuses photographies, aux publications étudiantes et aux publications annuelles du Collège. Les activités physiques, qui font partie intégrante de l’identité du Collège, occupent notamment une place de choix, ce dont témoignent, en plus des photographies, les documents du conseil des jeux et des différents comités sportifs. Des programmes de séances dramatiques et littéraires, des comptes rendus de réunions, des actes de théâtre et des textes rédigés par des étudiants rendent compte, pour leur part, des activités théâtrales et oratoires. D’autres documents témoignent des activités des divers regroupements d'apostolats et d'actions sociales. Quelques dossiers sont consacrés au Musée d’art primitif du Collège Sainte-Marie.

Le fonds est constitué de dix séries : Gestion administrative, Ressources humaines, Ressources financières, Ressources matérielles et immobilières, Communications, Gestion de l’enseignement, Vie scolaire et spirituelle, Association des anciens du Collège, Œuvres du Collège Sainte-Marie et Résidence jésuite du Collège Sainte-Marie.

Le fonds témoigne des activités du Collège Saint-Ignace, de sa fondation en 1927 dans le quartier Rosemont à son déménagement en 1962 dans le quartier Ahuntsic, puis à sa fermeture en 1969 pour rendre place au Collège Ahuntsic (cégep). Il porte sur la gestion administrative et la gestion de l’enseignement, sur les ressources humaines, financières, matérielles et immobilières, sur les communications et les relations externes, sur la vie étudiante et, enfin, sur la transition vers le cégep. Les documents dans le fonds abordent des thèmes tels que la laïcisation des collèges classiques, la mixité scolaire et la transition au modèle du cégep, et font ainsi écho à des changements plus larges au Québec pendant les années 1960.

Le fonds nous renseigne d’une part sur l’administration du collège, d’autre part sur l’expérience des étudiants. On y retrouve des documents d’ordre administratif qui témoignent de la fondation du collège, de ses structures administratives, de la régie interne, des comités et conseils et de ses relations avec la Province et la communauté jésuites. Le fonds comprend aussi des documents sur la gestion du personnel et les relations de travail, concernant surtout les relations et les négociations entre le collège et le syndicat du personnel enseignant. Une grande partie du fonds témoigne donc des activités quotidiennes et de routine du personnel, du recteur et des administrateurs du collège, et on y retrouve notamment des diariums (journaux de bord) et des dossiers de professeurs.

Ces activités administratives subissent un changement lors de la transition entre le Collège Saint-Ignace et le Collège Ahuntsic, et le fonds témoigne de ces changements par ses dossiers sur les négociations entre les deux institutions, sur les transferts de droits de propriété et de professeurs, et sur les divers comités qui ont été instaurés pendant et après la transition. Il contient aussi des documents qui portent sur la direction des études au Collège Ahuntsic, poste occupé par Lucien Ethier, s.j., ancien recteur du Collège Saint-Ignace. Puis, les documents issus des communications, soit des imprimés et de la papeterie officielle, illustrent l’identification visuelle du collège telle qu’elle était communiquée officiellement par l’administration. Par ailleurs, le fonds témoigne des relations publiques du collège : de ses célébrations officielles et des relations qu’il entretenait avec des associations telles que l’Association des anciens du Collège Saint-Ignace, l’Association des parents du Collège Saint-Ignace et la Fédération des collèges classiques.

De plus, le fonds porte sur les ressources financières, matérielles et immobilières du Collège Saint-Ignace et contient notamment les journaux comptables et livres de recettes et dépenses qui documentent, de manière détaillée, les finances du collège. Il porte également sur les comptes étudiants et sur le financement externe du collège, soit des subventions et bourses qu’ils ont reçues. De plus, le fonds aborde le financement de divers projets de construction, les évaluations monétaires et du coût d’exploitation des bâtiments du collège et renseigne sur les relations entre le collège et les ingénieurs, constructeurs et architectes qui ont effectué des travaux. En outre, ces documents portent sur le déménagement du collège de Rosemont à Ahuntsic en 1962. Ils témoignent des difficultés financières du projet de reconstruction à Ahuntsic qui ont poussé le supérieur provincial, Jean d’Auteuil Richard, s.j., à prendre la décision de fermer le collège le 26 octobre 1962, de l’indignation que cette fermeture a provoquée et de la décision en janvier 1963 d’annuler la fermeture et d’établir officiellement le collège. Il contient des esquisses, des plans architecturaux et des croquis qui documentent les lieux, ainsi que des photographies des immeubles.

Enfin, le fonds aborde l'enseignement et la vie étudiante, et témoigne à la fois de la pédagogie et des loisirs au collège. On y retrouve des documents qui portent sur la gestion des admissions et des effectifs, sur l’organisation pédagogique et sur les services complémentaires comme la bibliothèque. Le fonds contient des livrets académiques, des annuaires, des horaires de classe et règlements des élèves, des rapports du directeur des études, des listes de manuels de classe, des copies de questionnaires d’examens et des bulletins pédagogiques, entre autres. On y retrouve également des programmes illustrés de séances de classe, des chansonniers et des documents de divers clubs dont le Cercle des jeunes naturalistes et la Ligue missionnaire. Des albums photos et des photographies éparses illustrent les activités du Camp Saint-Ignace de manière exhaustive. La vie spirituelle au collège est documentée par des rapports de congrégations, des cahiers de notes de croisades eucharistiques, des statistiques et le registre de l'apostolat de la prière du Collège Saint-Ignace (1930-1954). Le fonds renferme aussi les publications étudiantes du collège qui témoignent de l’expérience des étudiants, dans le cadre structuré des activités parascolaires qui leur sont proposées. Puis, une portion importante de documents témoigne de l’Association générale étudiante du Collège Saint-Ignace, éventuellement devenue l'Association coopérative étudiante du Collège Ahuntsic.

Le fonds est constitué de huit séries : Gestion administrative, Ressources humaines, Ressources financières, Ressources matérielles et immobilières, Communications et relations externes, Gestion de l’enseignement, Vie étudiante et Transition vers le Collège Ahuntsic (cégep).

Le fonds documente la vie, autant professionnelle que religieuse, d’Ernesto Gherzi, s.j. Le fonds témoigne de la carrière scientifique prolifique de Gherzi. Ses écrits, les conférences auxquelles il assisté, ses correspondances avec des scientifiques provenant de partout dans le monde, ainsi que ses documents personnels (graphiques, notes, tableaux) révèlent l’ampleur de ses recherches tout au long de sa vie. Le fonds nous informe surtout de ses emplois et de ses activités à Macao, aux États-Unis et à Montréal, mais contient tout de même quelques documents relatifs à sa vie à Zikawei.

Le fonds inclut de l’information sur son parcours jésuite: ses débuts dans la Compagnie de Jésus, son scolasticat et son premier départ pour la Chine. Plusieurs cahiers de notes de retraites et des photographies documentent diverses étapes de ce cheminement. Le fonds révèle également un volet plus personnel de la vie de Gherzi. Ses questionnements, sa relation avec sa famille, ses amis et ses proches jésuites, ainsi que ses intérêts personnels (tels que la musique, la poésie et l’écriture) ponctuent ce fonds.